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Pour les projections cylindriques, on considérera un cylindre tangent à l'équateur, un cylindre sécant ou extérieur n'introduisant qu'un facteur d'échelle.
On vérifie que
Un parallèle plus égal que les autres. Dans ce qui précède, on a toujours supposé que l'échelle était conservée sur l'équateur. On peut, par une application affine, rendre un autre parallèle de vraie longueur et même le rendre automécoïque, c'est-à-dire supprimer toute déformation à son niveau, de manière à conserver les autres propriétés de la projection (équidistance, équivalence, conformité). Ceci signifie que la carte est conforme le long de ce parallèle et que les deux échelles locales selon les parallèles et les méridiens valent 1.
Si la projection cylindrique s'écrit et
, et si on
veut conserver le parallèle de latitude
, il suffit de prendre
La projection quadratique devient ainsi la projection ``des cartes plates parallélogrammatiques''. Pour la projection de Mercator, ceci est une simple homothétie (cette projection est déjà conforme partout).
À partir de la projection cylindrique de Lambert, on peut obtenir, en
particulier, la fameuse projection de Peters, dont il convient de
dénoncer l'hypocrisie : elle se présente en alternative de la projection
de Mercator, dans laquelle les pays en voie de développement, de faible
latitude, sont plus petits que les autres ; la projection de Peters,
elle, conserve bien les surfaces, mais on a choisi
de manière à ne pas déformer les pays développés,
ce qui a pour conséquence, naturellement, de déformer considérablement
les P.V.D., et ceci est souvent présenté comme une fatalité, le prix à
payer pour obtenir l'équivalence !
Des parallèles à bonne distance.
Avant de passer aux projections azimutales, considérons, pour le plaisir,
le problème suivant : trouver une projection méricylindrique équivalente
telle que les parallèles soient régulièrement espacés. On a ici, toujours
en posant l'équidistance sur l'équateur, et
avec
,
et
. On doit,
en tout point, avoir
, d'où une familled
e projections
et
. L'échelle sur les
parallèles vaut en tout point k, et l'échelle sur le méridien central
, ce qui incite à prendre
, projection qui sera conforme sur
l'équateur, qui représentera tous les parallèles par leur véritable
longueur et qui sera équidistante sur le méridien central. Cette
projection est appelée sinusoïdale, ou de Sanson, ou de Flamsteed (ou
encore sinusoïdale de Sanson-Flamsteed).
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