(cf. aussi définitions de la conscience.)
Si on croit que la nature de certaines choses (comme la conscience ou la beauté d'un objet) réside dans sa structure (i.e. uniquement les rapports internes, indépendamment de la substance de la chose) => certains paradoxes car => invariant par codage : un codage en bits 0-1 d'un cerveau serait conscient au même titre que ce cerveau, et une partition de musique serait aussi belle que la musique elle-même (sauf que dans ce second cas le codage est plusn complexe : timbre des instruments ne figurant pas sur la partition par exemple).
Une telle définition ne permet pas de rendre compte de phénomènes tels que le fait qu'en musique, on utilise très fortement le fait que certaines fréquences sont dans des rapports simples avec d'autres (on ne peut pas conserver la beauté d'une oeuvre en faisant une transformation même bijective de l'échelle des fréquences si on ne conserve pas ces rapports).
Problème = immédiateté du codage : par ex., la musique (ou la conscience d'un autre) est perçue au travers de certains organes récepteurs, qui ont une implémentation physique particulière qui reconnaît les rapports de fréquence, et pas les relations entre fréquences transformées par une bijection. Si les organes de perception étaient des machines abstraites capables de reconnaître simplement n'importe quel codage alors (outre qu'on pourrait lire dans toutes les langues) alors des définitions invariantes par isomorphismes seraient adaptées ; mais compte tenu d'un certain mode de perception, les propriétés d'un objet, non seulement doivent être présentes, mais surtout immédiatement reconnaissables sous la forme qui arrive au cerveau ; sinon, les propriétés sont considérées comme absentes et l'objet n'est pas reconnu (comme conscient, comme esthétique...)
(cf. complexité de Kolmogorov bornée en temps, profondeur logique bornée)