Hume : causalité=notion issue de l'expérience, par l'habitude de la succession de deux sensations -> pas valeur intrinsèque de la causalité. Mais le processus d'habituation, que Hume décrit, résulte bien d'une causalité mentale chez le sujet : l'habituation (ou plus simplement la mémorisation) nécessite un lien causal entre la mémoire et l'observation d'un fait (d'une corrélation de deux faits) extérieur. Mais ceci = pas preuve de l'existence d'une causalitér absolue, car les arguments de Hume peuvent se retransposer à la causailté mentale, dont on n'est pas certain de l'existence : si on doute de posséder le sentiment causalité (ce qui n'est pas absurde car ce sentiment résulte de la répétition d'une corrélation de deux pensées, et donc nécessite plusieurs expérience, suppose une universalité etc., mêmes arguments que Hume), les conclusions de Hume restent valables.
"Acquisition de l'extérieur, de l'expérience" : suppose que le moi est déjà existant. Donc la logique, sans laquelle ma pensée n'existe pas, ne peut être acquise de l'extérieur. Elle provient de la formation de moi au même titre que, par exemple, mes capacités à sentir ou imaginer. (que je tiens de la fabrication de mon organisme). L'acquisition de la logique n'est donc pas le fait d'un apprentissage, d'une expérience, ou d'une influence de l'extérieur sur moi : c'est quelque chose qui me fabrique.
La logique fait partie de moi au même titre que la capacité à imaginer ou simplement à penser à quelque chose. Dire que la logique n'est pas nécessaire car elle provient d'un apprentissage relativement arbitraire revient à dire que tout ce qui existe dans l'univers ne pense pas nécessairement : se défier du raisonnement (=considérer sa conclusion comme fausse ou non nécessaire) revient à refuser la pensée (mais il est possible qu'il existe d'autres formes de raisonnement permettant la pensée). Autrement dit : quelque chose doit être considéré comme vrai non pas s'il est vrai pour chque chose de l'univers, ais s'il est vrai pour un être pensant (ce qui permet d'utiliser le raisonnement pour conclure si on admet que le raisonnement caractérise la pensée).[mais l'application de cette définition de la vérité -> déjà qu'on peut substituer un objet à une variable dans un prédicat] (rapport avec "philosophie, science expérimentale"=choix nécessaires ? ). Choix=définition de son identité : si aucun choix, objet non (nécessairement) pensant =scepticisme, si choix de la logique, objet pensant =moi.