Calcul du nombre de parts : on sait très bien que la première personne coûte 1, la seconde 0.7, la troisième 0.5 etc (à peu près indépendamment de considérations d'âge et de situation familiale) ; ce barème devrait être appliqué, il fournirait des calculs plus justes (actuellement [en France en 1995] chaque enfant au-delà du 3e=1 part).
Ne pas imposer les revenus de redistribution, mais les baisser (si laissés au mode de calcul actuel, il est normal de les imposer) [de manière à ce qu'ils deviennent ce qu'ils sont après imposition] : ceci = simplification administrative sans changement de coût. A la limite : instauration d'un impôt unique (pouvant être positif ou négatif) et suppression de tous les autres impôts et cotisations, mais alors pas possibilité de contrôler l'origine des revenus et d'en taxer certains plus que d'autres (ex tabac produits de luxe/produits de base...).
Suppression de tous les avantages particuliers donnés selon les circonstances : souvent, avantages donnés (défiscalisation, par exemple) dans des circonstances particulières pour favoriser tel ou tel secteur momentanément en difficulté, avantages qui n'ont plus lieu d'être quelques années plus tard mais qu'on ne supprime pas : ceci = accroissement des recettes de l'État + énorme simplification + plus grande justice.
Augmentation de la CSG (France 1995) : injuste car non progressive.
Remplacement des seuils par des fonctions continues : ceci permet l'élargissement de l'assiette d'imposition (en France en 1993, 48.9% des foyers fiscaux n'étaient pas imposables), et évite certaines aberrations (ceux qui sont juste au-dessus du seuil sont désavantagés dans certains cas).
France : rétablissement du taux majoré de TVA ; scandaleux que l'un des objectifs prioritaires du Gouvernement [Madelin sous Juppé] soit la réduction à 45% du taux d'imposition sur la tranche supérieure des revenus (actuellement : 56.8%, déjà faible). ; il est normal que les fonctionnaires cotisent 40 ans comme tout le monde, il est anormal que leurs salaires soient inférieurs (l'argument de l'inextensibilité du budget de l'État ne vaut pas : augmentation d'impôts [si possible en valeur absolue, sinon en taux de prélèvement ; mais mesure impopulaire]). Le fait que le taux d'imposition de la tranche supérieure ne puisse être effectué sans fuite des capitaux -> baisse globale des impôts perçus prouve que le libre-échangisme douanier est aberrant sans une homogénéisation des législations (ce que tente de faire l'Union européenne). Le problème de cette harmonisation des législations est qu'elle peut aboutir à défavoriser encore plus les pays (ou régions, etc) les moins développés ; d'où la nécessité de la redistribution.
L'augmentation des impôts est toujours moralement souhaitable puisqu'elle correspond à une augmentation de la redistribution (sauf lorsqu'elle atteint l'égalisation de tous les revenus indépendamment du travail fourni [communisme]) ; seule l'efficacité économique doit la limiter. Autrement dit : pour des raisons morales, l'imposition devrait toujours être aussi élevée qu'il est possible de le faire sans entraver l'économie