Les chefs d'entreprise ne sont pas les créateurs. Leur rôle = assurer la production et la diffusion optimale des meilleurs produits = rôle comparable à celui de l'éditeur / auteur. Ce qu'ils créent = nouvelles organisations de production et de diffusion, rarement nouveaux produits (même si une organisation de production peut être vendue comme un produit à une autre entreprise à la recherche de conseils). Ces innovations sont capitalisées par l'humanité au travers de la survie des entreprises les plus efficaces (mais perdues en cas de faillite due à d'autres circonstances) [ + supposition que productivité passée = signe de productivité future, alors qu'on peut défendre le contraire].
Proposition d'autre modèle : après qu'un inventeura trouvé une invention, son employeur a le monopole de l'exploitation par le secret, mais le secret du procédé est levé après un court laps de temps. La récompense à la productivité se fait par la concurrence des employeurs pour les bons inventeurs. Ainsi, une invention, ou innovation, est plus rapidement acquise à tous, sans les problèmes de découragement et de désincitation à l'innovation. (mais pb du prix de vente si monopole ? Si une innovation est exploitable, elle ne l'est qu'à un prix raisonnable, et des recettes momentanément plus élevées compensent la levée rapide du secret).
Du point du vue de l'humanité entière, artistes et scientifiques (y compris ingénieurs etc.) apportent le "capital" (ce qui s'accumule sans disparaître), tous les autres, le "travail" (y compris ceux qu'on appelle "entrepreneurs").